Le Continent Africain

Ce continent de 30 300 000 km cares, habité par plus de 750 millions d'Africains, semble hostile à la pénétration. Les océans et les mers qui l'entourent entament peu ses côtes, qui  sont souvent inabordables ( côte atlantique). Il est plus élevé en moyenne que L'Europe et formé de plusieurs cuvettes ( chotts nord africains, dépressions de Taoudeni, du Tchad, du Congo, de l'Afrique centrale avec le lac Victoria, du Kakahari ). Ces dépressions obligent les fleuves ( Niger, Nil, Congo, Zambèze ), à s'étaler  dans des deltas intérieurs ou des marécages, puis à se frayer un passage en force vers la mer à travers les rebords montagneux des cuvettes par des rapides et des chutes, certains n'atteignent même pas l'océan et se perdent dans de vastes marais, située sous l'équateur et traversée par les tropiques avec des franges et septentrionale et méridionale relativement tempérées, l'Afrique offre toutes les gammes des végétations , de part et d'autre de la ligne équatoriale se succèdent ainsi: la forêt humide, la la forêt sèche, la savane arborée,  la savane arbustive, la forêt-galerie, puis tout un ensemble de régions arides présentant des spécificités multiples ( Sahel, Sahara et ses paysages de dunes, de plaines pierreuses et de lignes d'oasis révélant des nappes d'eau ou des fleuves souterrains).

Commencée depuis plus de cinq millénaires, la désertification n'a cessé de repousser les populations sédentaires et d'empêcher les civilisations de se développer dans la longue durée. Innovatrice en matières technologiques ( céramique, métallurgie), les populations africaines ont dû s'adapter à un environnement en évolution constante, s'associer pour y faire face, se scinder lorsque la démographie l'imposait. Plus qu'ailleurs, l'Afrique semble être une terre d'échanges et de migrations civilisation plutôt qu'un espace de conquêtes les traditions ne font-elles pas des occupants d'une terre les représentantes des ancêtres civilisateurs dont les nouveaux venus doivent s'assurer l'assentiment pour s'établir. Obligées de coopérer et de s'adapter, les sociétés africaines ne cessent d'être en mutation, notamment depuis la moitié du XX éme siècle qui a vu le triplement de la population, et ces civilisation essentiellement rurales devenir urbaines à 50%.