L'Europe se partage le gâteau africain

Pour éviter les conflits entre les négociants des différents pays européens qui pratiquent la traite, ceux-ci ont divise l'Afrique en régions, ou secteurs, et chaque pays s'en est approprie une. Cependant, les Hollandais se sont solidement implantes partout, de la Mauritanie au Sierra Leone, la France se réserve le monopole de la traite avec sa compagnie française des Indes.

Au XVIIIème siècle, ils descendent de plus en plus vers le sud car les sites traditionnels s'épuisent. Certains vont jusqu'au Mozambique, sur la côte orientale.     

Illustration représentant un marché aux esclaves en Afrique Centrale (Royaume de Congo).

Dans l'actuel Nigeria, entre l'embouchure d'osé et le Cameroun, la partie la plus peuplée de l'Afrique noire constitue le troisième grand centre de traite que Français et Anglais se disputent. Enfin, le dernier grand centre qui prend de plus en plus d'importance vers le milieu du XVIIIème siècle est forme par le Loango et l'Angola. Parfois les négriers sont obliges pour compléter leur cargaison, de s'approvisionner dans deux ou, plus rarement, trois secteurs.